J'en ai marre. Je me sens observé comme une souris de laboratoire. Tout ce que je dit, ce que je fais sur mon poste de travail risque d'être intercepté et analysé par mon employeur (même ce message). Non mais ma liberté elle! Je ne peux pas regarder de videos, me connecter chez moi à distance, regarder des blogs, les sites de nouvelles, ni converser avec mes amis. C'est contre les règles il parait, même si la règle stipule la chose autrement, c'est un autre débat. Je suis en cage. En voici la preuve.
J'arrive ce matin, un peu en retard. Comme à l'habitude le transport en commun n'est pas fiable. En arrivant dans les bureaux de la compagnie, je dit un chaleureux bonjour à ma patronne. Elle était déjà arrivée, c'est très rare. Je me demande d'ailleurs pourquoi. J'ai ma réponse très vite.
J'ouvre mon poste, me connecte au réseau avec un mot de passe vraiment compliqué, il fait 10 caractères et contient plein de pictogrammes complexes. Je reçois immédiatement un avis comme quoi j'ai reçu deux courriels. Je consulte le premier. Un rapport d'observation de mon utilisation internet, 41 hre de clavardage dans le dernier mois. Je suis stupéfait. J'ouvre le deuxième, convocation dans le bureau de ma patronne au sujet du rapport. Je suis nerveux. Je sais très bien que je vais me faire tirer des bêtises par la tête.
C'est ce qui est arrivé. Après la rencontre, je suis abasourdit, complètement bouchebé. Au plus profond de moi, je n'en reviens tout simplement pas. Tant de frustration causé par l'utilisation d'un moyen de communication pratique. Ridicule!!!
Je me plein toute la journée. Je me demande pourquoi alors suis-je le seul à me faire critiquer quand pratiquement tout le monde de mon département utilisent le même outils en permanence. J'investigue. Finalement, je trouve ma réponse.
Il va s'en dire que je fut très surpris du résultat. Les gens contournent les protections grâces à leurs droits d'accès. Offusquant n'est-ce pas! En étant un bon employé, en respectant une règle, je me fais prendre.
La justice, où est-elle?
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire